Bayer : cure de sobriété carbone

Réduire de 35% l’intensité carbone de sa production d’ici 2020 : c’est la décision prise par Bayer en 2007. Un objectif qui exige d’améliorer l’efficacité énergétique de toutes les branches du groupe chimiste allemand, et d’y engager des mesures efficaces d’économie d’énergie.

En 2011, alors que les ventes de Bayer ont augmenté de 5,2%, les émissions de CO2 du groupe ont diminué de 4,2 %. Alors qu’il fallait compter 1,15 tonne de CO2 par tonne de produit fabriqué par Bayer en 2007, ce chiffre – révélateur de l’intensité carbone de la production – est passé à 0,95 tonne en 2011. L’objectif est d’atteindre 0,79 tonne en 2020. « L’augmentation estimée de notre activité entre 2007 et 2020 implique, pour atteindre notre objectif, de ne pas émettre davantage de CO2 sur cette période en valeur absolue. Ceci nous impose de découpler la production et les émissions de carbone. Ce découplage est rendu possible par des améliorations de process industriels et des mesures d’économie d’énergie », explique Dominique Guinet, membre du Directoire de Bayer SAS et Directeur du Développement Durable. Exemple mis en exergue dans le rapport Développement durable du groupe : le site de Baytown, aux Etats-Unis, est parvenu à réduire ses émissions de CO2 de 64 %, soit 438 000 tonnes de CO2 de moins, depuis la mise en oeuvre de cette démarche.

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