CONFÉRENCE DE PARIS PAR LE PETIT BOUT DE LA LORGNETTE ?

Jean-Paul EscandeAh ! Les braves gens ! Ils étaient, les malheureux, dotés de numéros automobiles pairs, or c’était jour de particules fines et seuls les impairs avaient droit aux plaisirs de la route. Alors sages et républicains, démocrates et soucieux de l’intérêt général, les parisiens et autres banlieusards avaient pris le métro.

On les y voyait compactés comme des sardines. Nul ne bronchait. Avaient-ils ainsi le sentiment d’échapper aux maux odieux dont auraient pu les accabler les particules fines ? Sans nul doute, bénissaient-ils l’heureuse décision qui protégeait si bien leurs chétives personnes…
Vous savez cependant ce que les médecins ont d’arrogant et de suspicieux ? Je n’échappe pas au genre. Aussi, contemplant mes sardines métro, je me demandais : « à coup (presque) sûr les voici mis à l’abri d’un bien grand danger… mais n’est-ce pas pour en courir un autre ? »…

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