L’abattoir d’Alés… sombre histoire

Le film sur l’abattoir d’Ales où l’on voit des animaux agoniser nous interpelle. Vous avez sans doute vu ces poussins, jetés vivants dans un sac secoué des soubresauts de leur agonie.
Ce n’est pas la première fois que des traitements indignes envers les animaux sont constatés mais plus on parle de biodiversité, de respect du vivant, plus les lois dites du marché, de la sauvagerie financière, nous font revenir au Moyen-âge.
Sans jouer les êtres exagérément sensibles, comment ne pas nous sentir concernés par ces procédés barbares ? Comment accepter ?
Nous n’acceptons pas. Et que l’on ne vienne pas nous dire « c’est pour votre bien, c’est votre nourriture, vous êtes des carnivores ». Nous finirons par ne plus voir la viande en peinture.
Si ces secteurs veulent survivre, ils feraient bien d’avoir des codes de bonnes conduites, la souffrance animale n’est pas acceptable.
A ceux qui diraient : « Il y a des problèmes autrement plus graves dans le monde », nous répondrions : « sûrement » mais nous ajouterions : « ceux qui méprisent la souffrance des animaux n’auront aucune difficulté à mépriser celle de leurs semblables.»
Le maire d’Alès a fermé l’abattoir mais d’autres sûrement sévissent en France et en Europe.
Au lieu de nous pondre normes sur normes, il serait raisonnable que l’Europe adopte une législation sur le bien être animal qui soit applicable et… appliquée.




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