Quelle éthique pour les ressources minérales ?

Quelle-éthique-pour-les-ressources-minérales-VV124Sans matières minérales, pas de vie. Cette réalité est trop souvent oubliée, car moins évidente que les interactions du vivant avec l’atmosphère et l’hydrosphère. Mais à l’heure où l’être humain puise allègrement dans les ressources minérales dont les temps géologiques sont autrement plus longs que ceux de notre espèce, il faut se pencher sur les bases d’une « géo-éthique » à construire. Jacques Varet y travaille.

Pour lui, la faute grave de Claude Allègre – pourtant géologue – quand il attaque les travaux du GIEC2, c’est de ne pas aborder la question des ressources.
« Le GIEC réunit des climatologues qui étudient les concentrations des gaz à effet de serre dans l’atmosphère et leur influence sur le climat, mais ils ne considèrent pas précisément la question de la raréfaction des ressources fossiles. Ainsi, leurs rapports reposent sur les données de l’Agence Internationale de l’Energie, qui dépendent elles-mêmes des données fournies par les Etats. Ces chiffres, plus sensibles aux fluctuations des marchés que des réalités physiques, revêtent davantage un caractère politique que scientifique… Par ailleurs, les compagnies pétrolières ont toujours tendance à exagérer les évaluations de leurs stocks, dans la mesure où leur cotation en dépend », souligne Jacques Varet.

Pour un groupement international d’experts sur les ressources

Ainsi, selon lui, le scénario le plus catastrophique envisagé par le GIEC – celui qui arriverait si les ressources fossiles n’étaient pas limitées et que nous continuions à les consommer au rythme actuel – pourrait ne pas être atteint par le seul fait de leur raréfaction…

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