Communiqué de presse de l’IRD
Alors que s’ouvre leOne planet Summità Paris, le Président de la République a annoncé hier soir les 18 candidatures retenues dans le cadre de son initiative « Make our planet great again ».Trois des candidats retenus ont été soutenus par l’IRD.
- Dr. Vincent Vadez , Inde, CGIAR, accueilli dans un laboratoire IRD/Université de Montpellier/CIRAD/CNRS, Laboratoire Diversité – Adaptation – Développement
- Dr. Delphine Renard , Etats-Unis, University of California Santa-Barbara, accueillie dans un laboratoire CNRS/Université Montpellier/Université Paul Valéry/EPHE/SupAgro/INRA/IRD, Centre d’écologie fonctionnelle et évolutive
- Pr. Julien Boucharel , Etats-Unis, University of Hawaii, accueilli dans un laboratoire CNES/CNRS/IRD/Université Paul Sabatier, Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales
Pour le Pr. Jean-Paul Moatti, Président-directeur général de l’IRD, le succès de cette initiative illustre « l’une des principales fonctions de la science, permettre la libre circulation des idées et des personnes au service de ce bien public global qu’est la connaissance universelle ». Cette circulation est plus que jamais indispensable pour disposer des savoirs nécessaires à la lutte contre le réchauffement climatique et pour le succès des Objectifs de développement durable (ODD) adoptés en 2015 par les Nations-Unies.
Les projets des trois chercheurs, de très haut niveau, portent sur des sujets majeurs pour la lutte contre le réchauffement climatique : l’utilisation de l’agrobiodiversité pour contribuer à (et garantir) la sécurité alimentaire dans les pays du Sud dans un contexte de changement climatique ; le lien entre activité des cyclones et dynamique océanique ; l’amélioration de semences pour les régions arides et les climats du futur.
Les lauréats viendront s’installer en France au cours des prochains mois et leurs projets, comme d’ailleurs ceux de plusieurs autres lauréats du programme « Make our planet great again », s’inscrivent dans la perspective du partenariat scientifique équitable avec les communautés d’enseignement supérieur et de recherche des pays en développement que promeut l’IRD.
Parallèlement à cette annonce, l’évènement « Research and innovation for development and climate finance », organisé en marge du One planet summit le 11 décembre par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, avec le Cirad, l’IDDRI et l’IRD, accueillait des participants de haut niveau, notamment les ministres français, ivoiriens et nigériens de l’enseignement supérieur et de la recherche.
La discussion a permis de dégager « des recommandations et des modalités innovantes de mise en œuvre de l’innovation et du renforcement des capacités comme composantes de la conception de stratégies de financement public et privé pour le climat et le développement ».
Les intervenants ont fait le lien avec le récent appel des scientifiques africains au financement de la recherche et à la mise en place d’un Conseil Africain de la Recherche (ARC) sur le modèle de ce qui a été expérimenté, avec succès, par le Conseil Européen de la Recherche. Il s’agit désormais de répondre à cet Appel d’Abidjan, en validant son ambition, qui cadre avec la volonté affichée par le Président de la République Emmanuel Macron dans son discours de Ouagadougou, d’un soutien accru à la recherche comme enjeu majeur de développement durable dans les pays du Sud.
Cet Appel a été ainsi relayé dans la déclaration finale de l’évènement : “pour que les connaissances soient approfondies dans chaque pays concerné, car chaque contexte est unique, et répondent aux besoins et attentes de chaque pays, les systèmes nationaux de recherche et d’innovation doivent être renforcés et bénéficier des soutiens nécessaires, ce qui est notamment le sens de l’Appel d’Abidjan récemment lancé par la communauté scientifique africaine.”
