Ces rats des villes qui menacent notre santé
Des chercheurs de l’Inra, de VetAgro Sup et de l’Institut Pasteur ont mené des recherches sur les rats surmulots d’un parc public en l’Île-de-France. Leurs résultats mettent en évidence la grande diversité de la population de rats, leur résistance génétique aux raticides et la présence de nombreux parasites, dont certains sont transmissibles à l’homme. Ces recherches devraient permettre de mieux contrôler ces rongeurs.
Cépages et changement climatique
Une étude de chercheurs de l’Inra et de l’Université de Harvard aux Etats- Unis a été publiée dans la revue Nature Climate Change. Elle suggère qu’un des leviers, pour adapter la viticulture au changement climatique, consiste à exploiter la diversité en plantant des cépages moins connus et à encourager de nouvelles pratiques chez les viticulteurs et les consommateurs. Actuellement seulement 12 cépages, soit 1% des cépages cultivés, occupent 80% des vignobles de certains pays, à l’échelle mondiale.
Les chauves-souris utiles à l’agriculture Bio
17 espèces de chauve-souris ont été inventoriées en Ardèche méridionale, sur les 33 présentes en France métropolitaine. Les milliers de grottes et d’avens creusés au cours des millénaires attirent ce mammifère cavernicole. Les nuisances apportées par les activités humaines (éclairages nocturnes, infrastructures routières) les poussent vers des endroits plus calmes, notamment les zones viticoles. La chauve-souris, grande consommatrice d’insectes, représente un allié de taille pour une agriculture plus biologique.
Favoriser la pollinisation
Le CNRS a publié une étude sur la taille des parcelles et la diversité des cultures et leurs impacts sur les pollinisateurs. Ces recherches, menées par quinze laboratoires, ont portées sur 4 régions d’Europe de l’Est et 20 000 pollinisateurs. Elles ont montrées, pour la première fois, qu’un paysage agricole constitué de petites parcelles, avec une forte densité de bordures de champs, favorise l’abondance des pollinisateurs. Les pratiques agro-environnementales allant dans ce sens pourraient favoriser la biodiversité.
N’achetez rien issu de la faune sauvage
Une campagne d’affichage mise en place par JCDecaux diffusera les affiches pédagogiques de l’organisation WildAid, avec des célébrités pour ambassadeurs, en Afrique, aux Etats-Unis et en Asie. Traduite en 6 langues elle sera présente dans plus de 10 pays d’ici fin 2018. Son slogan « when the buying stops, the killing can too » (quand l’achat s’arrête, la tuerie peut aussi cesser) devrait permettre de réduire la demande de produits illicites, tels l’ivoire des éléphants, les cornes de rhinocéros et les ailerons de requin. La précédente campagne de WildAid a réduit la consommation de la soupe aux ailerons de requins de 80% depuis 2011.
Rarissime Ail des Landes
L’Ail des Landes a été réintroduite sur la commune d’Herbignac en Loire-Atlantique d’où elle avait récemment disparu, sans doute mangée par des rongeurs). Présente seulement en France, en Espagne et au Portugal, sa réimplantation était essentielle.
Disparition du pangolin
Cet adorable mammifère est en voie d’extinction. Le pangolin est traqué pour son armure d’écailles, aux vertus soi-disant curatives, mais aussi pour sa viande, considérée comme un met raffiné dans certaines cultures. En 2017, 4 tonnes d’écailles, soit l’équivalent de 34 000 animaux, ont été saisies en Afrique. La Chine, Hong Kong et le Vietnam remportent la triste palme des destinations les plus récurrentes avec 79% des cargaisons saisies sur les 6 dernières années. D’après Interpol, seul 10 à 20% du trafic serait saisi.