La controverse spécistes et antispécistes occupe le débat public avec une dynamique étonnante, au point de supplanter celui de l’écologie. Au-delà de la fascination des médias pour les débats extrêmes, cette dynamique tient au fait que l’antispécisme accorde la primauté à l’individu. La souffrance animale est assimilée à la souffrance individuelle, et s’aligne bien avec les valeurs individualistes de la société. Bien que prônant le respect du vivant elle s’oppose à l’écologie. Il convient de rappeler quelques éléments du débat pour comprendre ce paradoxe.
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