Jérôme Fourquet, directeur du Département Opinion et Stratégie d’Entreprise de l’Ifop, a présenté un sondage international exclusif sur le thème « Les citoyens et la science ». Il a été réalisé sur un échantillon de citoyens Français, Américains, Allemands et Anglais, à l’occasion du lancement de l’Année de la chimie et de la Fête de la Science.
Ce sondage montre que les Français ne sont pas aussi insensibles à la Science qu’il y paraît et qu’ils ont une bonne image de la science et de la chimie. Mais ils reconnaissent leurs lacunes dans ce domaine et souhaiteraient le combler.
Ils sont 86% à considérer qu’il faut sensibiliser davantage les jeunes à l’importance des questions scientifiques et 87% à penser que les décideurs politiques devraient davantage s’appuyer sur les scientifiques pour éclairer et prendre leurs décisions. Nos concitoyens font confiance aux savants et 56% estiment que la science n’occupe pas assez de place dans la société. Les Allemands sont encore plus motivés sur ce sujet puisqu’ils sont 69% à penser que la science n’est pas assez présente dans les débats de société. 27% seulement des Français estiment avoir une culture scientifique suffisante contre 54% des Allemands, 40% des Britanniques et 45% des Américains qui trouvent, eux, leur culture suffisante dans ce domaine.
De telles différences s’expliqueraient en partie par la place accordée à ces matières dans les programmes scolaires et l’enseignement supérieur de chaque pays. Autre constat, la science ne peut pas se passer de la chimie. Cependant, 86% de Français qui aiment la science ne sont plus que 21% à considérer la chimie comme une science attractive. Pourtant elle reste très présente dans notre quotidien, au coeur de la pharmacie, de la cosmétologie, etc.
Pour pallier à ce désamour et faire découvrir la chimie de façon attractive et ludique, en particulier aux plus jeunes, BASF après un premier partenariat réussi avec le Cours Alexandre Dumas, membre du réseau Espérance Banlieues, vient de signer un partenariat global pour cinq écoles du réseau.
Le réseau Espérance Banlieues, que préside Eric Mestrallet, est une association ayant pour but de développer un nouveau modèle d’école destiné aux enfants issus de quartiers défavorisés.
Guidée par une démarche pragmatique et la confiance en la capacité de ces enfants à réussir leur scolarité si on les aide, les équipes d’Espérance Banlieues s’engagent pour leur redonner le goût de la réussite scolaire. Bénéficiant d’un statut d’école indépendante, ces écoles peuvent développer une approche pédagogique innovante.
Thierry Herning, le président de BASF France, s’est réjoui de cette collaboration et en particulier du succès du Kids’Lab. Ce laboratoire ludique permet aux enfants de découvrir l’alchimie des légumes. Après une formation délivrée aux enseignants il sera mis en place dans chaque école partenaire. Les jeunes pourront alors s’immerger dans le monde de la science. Le Kids’Lab a choisi pour thème l’alimentation de qualité pour inciter les enfants à aimer les fruits et les légumes tout en leur apprenant l’importance de l’équilibre alimentaire pour la santé.
Cette panoplie du petit chimiste, analysant la teneur en vitamine C de fruits et de légumes, a tout pour retenir l’attention des enfants entre 6 et 10 ans. Pour que l’immersion soit totale, chaque enfant peut revêtir la panoplie du vrai chimiste : blouse blanche et lunettes de sécurité. Thierry Herning souhaite que ce partenariat avec Espérance Banlieues s’intensifie.
« Nous sommes fiers de collaborer avec Espérance Banlieues et de contribuer à la valorisation de la culture scientifique dans les zones prioritaires, ce partenariat traduit notre fort engagement pour la jeunesse. La science est la colonne vertébrale de BASF, sans elle il n’y aurait pas d’innovation, il est donc important que chacun puisse y avoir accès, c’est un enjeu important pour la société. » L’objectif à terme est de le généraliser aux 16 écoles du réseau. Ainsi on permettra aux jeunes générations d’accéder à une science de qualité dont ils comprendront les enjeux. ■
