Pionnier de la finance climat depuis 10 ans, le Crédit Agricole souhaite décarboner l’économie tout en préservant la création de valeur. Son engagement pour la transition énergétique se traduit par l’adoption d’une stratégie climat Groupe alignée sur l’Accord de Paris et qui sera déclinée dans l’ensemble de ses entités pour faire de la finance verte un levier de croissance.
- Premier engagement, mettre en place une gouvernance innovante composée de dirigeants et d’experts du Groupe avec, d’une part, la création d’un Comité des engagements sociétaux et, d’autre part, un Comité scientifique qui devront, ensemble, mener des travaux de réflexion sur la stratégie climat avec des partenaires scientifiques de haut niveau.
Les politiques sectorielles feront l’objet d’une revue régulière en tenant compte des recherches et des préconisations du comité scientifique. Les engagements qui en découleront seront certifiés et suivis par un organisme indépendant, garant de leur suivi et surtout de leur transparence. - Le deuxième engagement consistera à intégrer les enjeux de la transition énergétique dans la relation client. Le Crédit Agricole mettra en place « une note de transition » destinée à mesurer l’engagement et la capacité des entreprises clientes à adapter leur modèle économique à la lutte climatique. Il s’agira d’un outil de dialogue et de prise de décision qui complétera la note financière et enrichira le dossier d’analyse clients. Le Groupe tient à ce que les enjeux de la transition énergétique soient intégrés dans la relation client. Cette note de transition sera appliquée aux grandes entreprises dès 2020 en faisant converger les expertises CACIB et Amundi. Si son bilan s’avère concluant, elle pourra être éventuellement étendue aux ETI et aux PME. Cette procédure permettra la consolidation d’une note de transition pour mieux cerner les effets du changement climatique sur les portefeuilles de financement et d’élaborer des stress tests climatiques à horizon 2050 en faisant intervenir différents scénarii.
- Troisième engagement, la réallocation progressive de ses portefeuilles de financement, d’investissement et de ses actifs gérés en ligne avec l’Accord de Paris qui permettra au Crédit Agricole de maîtriser pleinement les risques, mais aussi les opportunités liés au changement climatique au profit de la transition énergétique. La réallocation suivra l’évolution du mix-énergétique mondial selon les scénarri retenus par le Comité scientifique.
Cette démarche renforce l’engagement du Groupe pour le financement de projets d’énergies renouvelables (dont l’objectif est d’en financer 1 sur 3 en France) et conforte sa position de leader sur le marché français et, à terme, sur le marché européen.
A noter la mise en place d’un mécanisme de soutien aux start-up et PME innovantes en matière environnementale et le déploiement d’une gamme de solutions de financements vertes à destinations des entreprises et des particuliers. Objectif : doubler la taille du Green Portfolio qui pourrait atteindre les 13 milliards d’euros d’ici 2022.
Ce n’est pas un hasard si l’organisation britannique Climate Bonds Initiative a élu le Crédit Agricole leader mondial en tant qu’arrangeur sur le marché des obligations vertes. C’est la seule banque européenne à avoir été primée pour ses efforts de structuration et de placement de Green Bonds. Elle détient 6,9% de part de marché des émissions d’obligations vertes, sociales et durables. Elle a ainsi conduit 50 émissions obligataires en 2018.
Cette nouvelle stratégie climat ambitieuse démontre qu’il est possible de mettre au service du climat des choix financiers qui en mesurent la valeur. ■
