Le 14 juillet dernier la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen,
a présenté son «big bang» climatique pour décarboner l’économie européenne.
Ce « Green Deal », constitué de douze propositions législatives, vise à réduire les émissions de carbone de 55 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux observés en 1990 afin de faire de l’Europe le premier continent climatiquement neutre d’ici à 2050.
À cette fin les textes couvrent des problématiques très diverses : agriculture, transport, logement, commerce international, … Parmi les mesures phares présentées : l’interdiction des moteurs thermiques (essence et diesel) en 2035, l’instauration d’une taxe kérosène dans le secteur aérien, la réforme du marché européen du carbone et l’instauration progressive d’un mécanisme d’ajustement carbone aux frontières à compter de 2023.
Ce « paquet » doit désormais faire l’objet de négociations avec le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne, avec pour objectif d’aboutir à un consensus, puis un vote global en 2023.
“Green Deal” et agriculture
OU
OU
