AVIS AUX PÊCHEURS : NE LAISSEZ PAS TRAÎNER VOS DÉCHETS !
L’Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages) attire l’attention des pêcheurs. Leurs fils de pêche cassés, plombs, bas de ligne, leurres, hameçons, emballages divers, canettes, mégots, etc. entraînent chaque année la perte ou la mutilation de nombreux animaux sauvages. Aux pêcheurs d’adopter les bons gestes : ne pas laisser traîner les résidus de matériel et d’éviter de pêcher dans des zones à risques d’accrochage.
PHYTOS : MISER SUR LES PROGRÈS TECHNIQUES
L’objectif annoncé de réduire de 50% les utilisations de produits phytopharmaceutiques en 2025, ne sera pas atteint avec les seules démarches agro-écologiques selon l’Association Française des Biotechnologies Végétales (AFBV) qui précise : « Il est possible de réduire de façon significative ces utilisations grâce aux technologies alternatives existantes et avec des changements de pratiques ». L’association mise sur le progrès technique et notamment l’édition de gènes qui offrirait de nouvelles opportunités d’amélioration des plantes contre les maladies et les prédateurs de toutes sortes.
CATASTROPHE PAS SI NATURELLE
France Nature Environnement s’insurge contre la politique d’aménagement du territoire après le décret d’état de catastrophe naturelle mis en place par le gouvernement après les fortes inondations du mois de janvier. Dans un communiqué, l’association rappelle que cette situation se répète année après année et elle assure que les dégâts pourrait-être en grande partie évités à condition de laisser la nature jouer son rôle de régulateur. Selon FNE, seul 10% d’eau de pluie s’infiltre dans les sols. Une des causes principales reste, pour l’association, l’agriculture conventionnelle qui « appauvrit les sols, les assèche sans aucune prise en compte des impacts et conduit à leur imperméabilité. »
DES MALABAR SANS DIOXYDE DE TITANE
L’association Agir pour l’Environnement révèle que le groupe Carambar and Co a décidé de proscrire de la composition des célèbres chewinggum Malabar, le dioxyde de titane. En 2016, Agir pour l’Environnement affirmait que la marque utilisait cet additif présent sous forme nanoparticulaire, potentiellement cancérigène, sans l’indiquer sur l’emballage comme l’y oblige pourtant la réglementation européenne INCO.
PORTABLE POUR ENFANTS : ÉVITER LES RISQUES
Agir pour l’Environnement et Priartem s’insurgent contre la commercialisation du KidiCom, un « jouet » qui s’adresse aux enfants de 4 à 12 ans. Les deux associations ont interpellé la ministre de la Santé, car même s’il ne fonctionne qu’en wifi, le KidiCom est bien un portable. Elles rappellent l’avis de l’Anses, publié en 2016 qui recommande « de dissuader l’usage par les enfants de l’ensemble des dispositifs de communication mobile, par exemple en étendant à ces dispositions réglementaires interdisant la publicité ayant pour but direct de promouvoir la vente, la mise à disposition, l’utilisation ou l’usage d’un téléphone mobile par des enfants de moins de 14 ans. »
ATTENTION AUX MATOUS !
La Ligue pour la Protection des Oiseaux (LPO) propose des solutions concrètes pour limiter l’impact des chats sur la petite faune des jardins. En effet, en 2017, plus de 11% des animaux accueillis au centre de sauvegarde LPO étaient des animaux blessés par des chats (84% d’oiseaux et 16% de mammifères et reptiles). L’association appelle à la responsabilité des propriétaires de chat en aménageant leur jardin ou en stérilisant leur chat pour éviter les naissances non souhaités, les abandons et l’augmentation de la population de chats errants.