Le départ de Nicolas Hulot permettra-t-il d’engager un débat salutaire : comment piloter le changement à la hauteur des enjeux environnementaux ? Nicolas Hulot invoque l’urgence et donc la nécessité de choix radicaux. Mais ce qui est entendu comme un appel au changement des modes de vie fait reposer la responsabilité sur le seul citoyen comme condition préliminaire à tout changement.
II lui a été opposé par ses collègues du gouvernement qu’il quittait, que la politique de petits pas était une évidence politique que Nicolas Hulot ignorait du fait de son inexpérience. Et qu’il aurait dû se satisfaire de la priorité donné à l’environnement dans le gouvernement par le rang protocolaire qu’il occupait comme ministre d’Etat.