Valeurs Vertes : Quels sont les grands changements pour l’inclusion de la nature en ville depuis quelques temps ?
Jean-Marc Bouillon : La cause et la compréhension de la nature en ville progressent. Des nouvelles pistes de recherche élargissent le spectre des sujets recherchés. Si le travail sur la nature a commencé par des aspects plutôt techniques (dépollution des sols, infiltration des eux pluviales, lutte contre le bruit, rafraichissement et filtration de l’air) aujourd’hui le focus s’oriente sur la nature qui soigne.
Le programme de recherche européen Nature for cities a relevé 60 services écosystémiques.
Nous en connaissions les quatre plus importants : l’évapotranspiration pour le rafraichissement, les sols qui infiltrent les eaux de pluie et régulent les inondations, la réduction du bruit et la lutte contre la pollution.