SALE TEMPS POUR LA PLANÈTE
Donald Trump, au pouvoir de la première puissance économique mondiale, reste fidèle à lui-même. Son élection a provoqué des cris d’orfraie et l’effroi dans tous les milieux concernés par le bon état de l’environnement. Son message a l’avantage d’être clair – qu’on ne le bassine pas avec la nature – même s’il reconnaît du bout des lèvres que : « Le climat a peut-être quelque chose à voir avec les activités humaines ». C’est tout sauf un hypocrite, il annonce la couleur elle ne sera pas verte ! Et les opportunistes continuent, la main sur le coeur, à se trimballer aux quatre coins du monde, pratiquant une démagogie sans borne : « Nous avons décidé mais nous n’avons pas les moyens financiers de mettre en place les actions recommandées ».
Pendant ce temps, début décembre, s’est tenu à Paris un colloque des climatosceptiques avec en vedette Claude Allègre. Même les campagnes pour la primaire de la droite n’ont guère évoqué le développement durable, la plupart de leurs équipes avaient néanmoins préparé le sujet. Les politiques ne craignent-ils pas que l’opinion publique se désintéresse de ce concept essentiel ? Pourtant, l’horloge tourne, la planète des convaincus, distraite par tous ces grands débats qui ne sont guère efficaces, continue à suffoquer. Et ce ne sont pas les guerres tribales, de religions, ou économiques qui vont améliorer le bilan carbone.
En attendant, Trump a nommer à la tête du Trésor américain, Steven Mnuchin, un ancien de Goldman Sachs. Au moins on sait à quoi s’en tenir.
On ne peut s’empêcher de penser à Napoléon III proclamant « Enrichissez-vous ! ». Ne serions-nous pas revenus au 19ème siècle ?
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