Le monde d’en haut
Vous ne pouvez pas imaginer ce que le monde a ressenti lorsqu’en juillet 1969 il a vu dans les écrans de télévision, l’homme faire les premiers pas sur la lune et montrer au monde entier un clair de terre. Une petite boule bleue qui oscillait dans l’espace.
Sa beauté, sa fragilité, sa petitesse dans ce cosmos de noir velours a fait un moment battre le coeur de l’humanité d’une même harmonie. Mais si cette conquête nous a procuré bien des innovations, elle nous a aussi montré la réalité de notre planète, un monde fini aux subtils équilibres.
La prise de conscience de la nécessaire obligation de la protection de l’environnement provient de cette vision incroyable.
Avons-nous oublié ce moment rare ? Avons-nous fait des progrès pour mieux vivre ensemble et partager, à travers les fruits de ces technologies conquérantes, une vision apaisée des rapports humains ? Bizarrement le monde est toujours un baril de poudre où des guerres larvées nous ramènent au Moyen-âge. Bizarrement nous n’avons pas compris la leçon de fraternité que cette aventure nous administrait.
Nous sommes toujours aussi fragiles, parfois haineux, âpres de consommations, de conquêtes inutiles, comme si cette aventure de l’espace n’avait pas existé. Heureusement notre jeune astronome, Thomas Pesquet, nous a réveillé par ces photos prises du ciel, comme celle du golfe du Bengale où tous les fleuves de l’Inde tels le Gange et le Brahmapoutre se jettent et rejoignent la légende du dieu Rama, secouant sa longue chevelure née de l’Himalaya. Avec notre planète il va bien falloir retrouver le chemin de l’émerveillement…
Là est le secret de nos avenirs.
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