Destinée… Tout n’est pas écrit
Le genre humain ne peut s’empêcher d’adresser des questions à l’obscurité et d’attendre les réponses sur sa destinée .
Dans quelles proportions l’homme fait-il partie du monde ? Qu’est-ce que la vie ? Si Victor Hugo dans « Post-scriptum de ma vie » se posait ces questions, nos contemporains se les posent encore aujourd’hui et, pas plus que notre grand poète, n’ont de réponses précises.
Nous décryptons de plus en plus la complexité du monde, les liens entre les perturbations climatiques et les écosystèmes qui peuvent résister et durer plus longtemps s’ils renferment une très grande diversité d’espèces vivant dans une relation de symbiose complexe.
Cette complexité nous éloigne de réponses trop simples. Défendre l’environnement sans sacrifier l’économie exige des connaissances avérées et une sincérité totale. C’est une aventure scientifique qui devrait protéger l’espèce humaine.
Il s’agit de lui garder son identité et son terroir. En même temps, face à l’accroissement des activités humaines que rien ne freine, vraiment réfléchir à la société dans laquelle nous souhaitons vivre et prospérer. Dans les années à venir, choisirons-nous de mettre une science de plus en plus sophistiquée au service d’une véritable gestion décentralisée à échelle humaine ?
La gestion du futur ne reprendrait-elle pas cette bonne formule de René Dubos « penser globalement, agir localement » ? Parce que « la réflexion écologique doit s’accompagner de l’évaluation humaniste de nos actions sur la qualité des rapports unissant l’humanité et la terre … dans le futur comme dans le présent. Dubos ajoutait : « Le moment est venu de synthétiser toutes vos et nos idées pour en faire un corpus philosophique qui nous donnerait l’envie de continuer sur le chemin du progrès et de l’humanisme. »
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