Drôle de printemps
Après l’enfermement du à la pandémie, dans un monde à peine convalescent, nous assistons hypnotisés à un conflit d’un autre temps aux portes de l’Europe. Quel drôle de printemps !
Il ne manque pas de boutefeux pour que cet affrontement archaïque dure, et emporte toutes nos belles idées au paradis des illusions perdues.
Force est également de constater que nous ne trouvons pas dans les programmes parfois brouillons des candidats et candidates aux présidentielles 2022, des raisons de croire en l’arrivée d’une nouvelle écologie, délivrée de ses démons démagogiques.
Pourtant, tous ces sujets qui nous préoccupent, conditionnent plus que jamais notre avenir.
Le rapport alarmant du GIEC, la fragilité de nos pays face au conflit ukrainien, devraient faire réfléchir nos élites à la construction d’un projet politique et économique réaliste, loin des proclamations médiatiques que nous avons subies depuis des années.
Les solutions viendront de la recherche, des écologues, des philosophes dont il faut retrouver les vertus.
Gouverner c’est prévoir, affirmait Pythagore et nous avons bien du mal à nous interroger sur les conséquences à long terme de nos activités sur l’environnement et sur l’économie.
Nos conflits prennent racine dans les biens essentiels, fleuves, terres fertiles, minerais rares, énergies fossiles.
Si nous avons les moyens de réduire la terre en poussière avec des armes nucléaires qui dormaient dans les placards de l’histoire, avons-nous les moyens de réparer nos erreurs passées ?
René Dubos à l’origine du concept « d’adaptation créative » se plaisait à évoquer ce lien spécial qui existe entre l’humanité et la terre.
Petit rappel à nos candidats : la réflexion écologique doit s’accompagner d’une évaluation humaniste des conséquences de nos choix, de nos actions dans le futur, comme dans le présent et célébrer la vie.
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