Quel avenir ?
La présence humaine a une telle influence sur la plupart des écosystèmes qu’elle impose pour sa survie une humanisation de la terre. Il y a beaucoup de chemins à parcourir pour comprendre toutes les subtilités qui lient l’humanité à la terre.
Saurons-nous devenir raisonnables, rien n’est moins sûr.
L’actualité délirante de ces trois dernières années où les sujets essentiels d’un développe- ment soutenable ne reposent plus sur le bon sens et la bonne foi, mais sur des délires démagogiques ou des intérêts cachés, parfois même de la concurrence déloyale, peut nous faire douter de l’avenir.
Folie des labels, greenwashing, fausses allégations, oubli des fondamentaux de l’écologie et de l’économie, manipulation des esprits, génération spontanée d’imposteurs, d’ignorants, aux carrières imméritées, nous amènent dans des impasses technologiques et pire encore philosophiques.
On marche à reculons et revisitons sans cesse des sujets sur lesquels existent de réelles avancées scientifiques qu’il faudrait promouvoir.
N’utilisons plus le mot écologie quand on pense politique, il signifie trop souvent ambition personnelle. La période où se peindre en vert suffisait pour obtenir des voix ou bien les vendre est terminée.
Les générations futures ne seront plus longtemps dupes et attendront des avancées réelles qui ne condamneront pas à la pauvreté la majorité des peuples pour le bénéfice de quelques-uns qui sur-consomment le monde.
Un programme existe, il a déjà été écrit en 1972 à Stockholm, mais les sommets style COP, l’ont peu à peu édulcoré.
Pourtant, si nous souhaitons un avenir, il faut revenir à cette sagesse et à cet enthousiasme que traduisait déjà le titre du programme de Stockholm : « Nous n’avons qu’une terre. »
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