La honte de prendre l’avion : un épiphénomène ?

Originaire de Suède, le terme « flygskam », traduit par « la honte de prendre l’avion », a été véhiculé dans les journaux du monde entier, porté par l’image fluette de l’étudiante Greta Thunberg. Celle-ci est fortement liée au mouvement de contestation citoyen qui a lieu en Suède depuis le début de l’année contre l’usage privilégié de l’avion sur le train.
La population suédoise a réagi au débat, ce que confirme une enquête du WWF à travers l’augmentation du pourcentage de Suédois s’étant abstenus de prendre l’avion pour des raisons environnementales, passée de 17 à 23% entre 2017 et 2018.

La Suède se heurte à cette revendication citoyenne au moment où elle souhaiterait développer les aéroports nationaux en concurrence avec ceux des pays voisins (Copenhague compte 29,2 millions de passagers par an, Oslo 27,4 millions, contre 26,6 millions à Stockholm). En ligne de mire, l’aéroport d’Arlanda à Stockholm qui vise à devenir une plateforme de correspondance aéroportuaire pour les pays nordiques.

OU
OU

 




Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *