Le Crédit Agricole avait pris, lors de la COP21, plusieurs engagements forts pour réduire son impact carbone direct et pour diminuer les émissions de GES liées à ses financements.Ces engagements ont été amplifiés en marge de la COP23, du Climate Finance Day et du One Planet Summit organisés à Paris en décembre dernier.
Les objectifs en matière de financement des énergies renouvelables ou d’arrangement de Green bonds, dont Crédit Agricole est leader mondial, sont tenus, voire dépassés. Des engagements décisifs ont aussi été pris pour ne plus financer les énergies fossiles les plus impactantes sur l’environnement et les moins efficientes (charbon, sables bitumineux, pétroles extrêmes). La banque s’est également engagée avec d’autres partenaires et l’association Entreprises pour l’Environnement (EpE) dans un programme d’étude « ZEN 2050 », qui a pour but de définir les conditions nécessaires à l’atteinte de la neutralité carbone par la France à horizon 2050.
Parallèlement à son engagement dans la Finance Climat, le Crédit Agricole n’oublie pas ses origines et se préoccupe aussi de protéger la biodiversité dont l’érosion s’accélère. La disparition d’espaces fragiles, d’espèces végétales ou animales, la dégradation des sols ont des conséquences environnementales et économiques majeures.
Le Crédit Agricole a d’abord choisi d’agir en oeuvrant à un élargissement des connaissances et en soutenant la recherche :
- Participation active au Club des entreprises pour une biodiversité positive, piloté par la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC Biodiversité). L’objectif : développer une méthodologie de calcul d’une empreinte biodiversité globale. Le calcul de cette empreinte, comme pour celle du carbone, permettrait aux entreprises de prendre en compte, sur des bases fiables, la biodiversité dans leurs décisions. L’indicateur d’impact ainsi obtenu le « Global Biodiversity Score », serait mis en place et suivi dans le temps ;
- Soutien au programme de recherche mené par le Muséum national d’Histoire naturelle et le Centre d’Ecologie et des Sciences de la Conservation portant sur la biodiversité en milieu agricole. L’objectif : étudier, sur la base d’un programme de suivi participatif avec des agriculteurs, les effets des pratiques agricoles sur la biodiversité, et comprendre comment l’information sur la biodiversité peut être mobilisée pour appuyer des changements de pratiques.
Dans le cadre du partenariat avec le Muséum national d’Histoire naturelle, différentes entités du Groupe s’impliquent dans la protection de zones remarquables ou la rénovation de patrimoines écologiques dégradés. Pour intégrer le respect de la biodiversité dans ses métiers, CA-CIB a introduit dans ses politiques sectorielles RSE des critères d’analyse et d’exclusion basés sur la protection de la biodiversité. Les impacts négatifs sur les zones protégées les plus sensibles ou les zones humides d’importance internationale couvertes par la convention de RAMSAR constituent, par exemple, des critères d’exclusion.
Le Groupe s’est investi depuis de nombreuses années dans la lutte contre la déforestation. Il mène des actions de reforestation en France et soutient un programme de reboisement de parcelles forestières dégradées en anticipant les impacts du changement climatique. A l’international, le Groupe s’est engagé depuis 2012 avec le fonds Livelihoods, dont il est un des actionnaires historiques, afin d’améliorer les conditions de vie de populations rurales de pays en développement grâce à la finance carbone. En 5 ans, Livelihoods a permis de planter 130 millions d’arbres, au bénéfice d’1 million de personnes dans 7 pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine. Grâce à Livelihoods, Crédit Agricole SA et ses filiales s’engagent à compenser leur empreinte carbone directe jusqu’en 2040.
Le Crédit Agricole oeuvre pour limiter les effets du changement climatique, mais aussi pour protéger la biodiversité dans les espaces agricoles et forestiers et trouver les adaptations possibles. L’appui de la recherche et l’expérimentation sont essentielles pour trouver des solutions efficaces sur le plan environnemental comme sur le plan économique. ■