L’agriculture représente encore près de la moitié de la superficie de l’Île-de-France

Communiqué de presse de la Préfecture de Paris et d’Île-de-France

Pour plus d’informations : Plus de 50 ans de productions agricoles franciliennes regards et perspectives sur les destins liés de Paris et de son environnement agricole

« L’Île-de-France est certes une région industrielle et innovante mais c’est aussi une terre de grandes cultures et de grandes productions agricoles et nous ne devons pas l’oublier », a rappelé Jean-François Carenco, préfet de la région Île-de-France, préfet de Paris, lors de la publication, par la DRIAAF, d’un panorama illustrant 50 ans de productions agricoles en Île-de-France. Ce document retrace l’évolution de ses productions sur plus de 50 ans, au travers de synthèses et de cartes dynamiques.

Plus de 5 000 exploitations en Île-de-France

D’après le dernier recensement effectué en 2010, l’Île-de-France compte plus de 5 000 exploitations réparties sur plus de 500 000 hectares, ce qui représente près de 47 % du territoire régional. Ce secteur qui emploie environ 11 000 actifs est en constante évolutions depuis les dernières décennies. De manière moins importante que dans les autres régions françaises, le nombre d’exploitations en Île-de-France diminue, mais leur superficie ne cesse d’augmenter ; leur taille moyenne étant passée de 43 hectares en 1970 à 113 en 2010.

Une longue histoire d’interactions entre la ville et son agriculture

La naissance de la Métropole du Grand Paris, au 1er janvier 2016, constitue un élément nouveau dans le long parcours d’interactions qui a marqué l’histoire commune de l’espace urbain central, affirmé aujourd’hui comme métropole de rang mondial, et l’espace agricole et rural francilien.

Miroir des atouts et des besoins de l’une et de l’autre, cette interdépendance entre la ville et son agriculture environnante éclaire le parallélisme historique des mues de l’une et de l’autre. Ce lien historique, dont le panorama Plus de 50 ans de productions agricoles franciliennes retrace les synergies puissantes au travers du temps, illustre et confirme la chance que son environnement rural constitue pour le devenir de la Métropole naissante. Non seulement les productions alimentaires contribuent à l’expression d’un projet métropolitain ambitieux qui réconcilie les enjeux de développement urbain avec un projet territorial de l’alimentation à la fois pluriel et cohérent, mais la Métropole ne pourra grandir hors sol, ni s’affranchir du développement du territoire plus vaste qui l’abrite, la nourrit et l’équilibre.

Un ouvrage complet sur l’histoire et l’actualité de des productions agricoles francilienne

Il existait jusqu’à présent peu d’analyses donnant les principales clés permettant de comprendre l’évolution des productions agricoles franciliennes et leur contribution au projet métropolitain.  Aussi, la direction régionale et interdépartementale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRIAAF) a réalisé un panorama de plus de 50 ans d’agriculture francilienne, illustré par de nombreuses cartes, en se basant notamment sur les derniers recensements agricoles.

L’Île-de-France, dotée de terres agricoles fertiles aux portes de Paris, a depuis fort longtemps une  agriculture puissante en premier lieu céréalière, mais aussi dotée d’un cheptel important et d’une production de fruits, légumes et fleurs destiné à alimenter le marché parisien. Au fil des siècles, les avantages liés à la proximité des consommateurs ont progressivement diminué avec le développement des possibilités de transport et de stockage. L’organisation agricole a également  évolué en fonction des opportunités et contraintes en présence : recul face à l’urbanisation et spécialisation pour tenter d’assurer sa rentabilité dans un environnement de plus en plus concurrentiel.

Pourtant, l’agriculture francilienne occupe encore près de la moitié de la superficie de la région. Les exploitations se sont aussi agrandies, et ont souvent adopté un fonctionnement de type entrepreneurial. Avec l’appui des pouvoirs publics, l’agriculture francilienne peut développer, grâce aux moyens et savoirs-faires importants dont elle dispose, d’une part sa capacité d’insertion dans les marchés internationaux pour participe au défi de la sécurité alimentaire mondiale, et, d’autre part, son potentiel qui reste important en termes de marché de proximité et de logistique.




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