Possibilités de pêche pour 2019 dans l’Atlantique, la mer du Nord et la mer Noire

Ce matin, les ministres de l’UE sont parvenus à un accord sur les possibilités de pêche pour 2019 dans l’Atlantique, la mer du Nord et la mer Noire, à la suite des négociations menées lors du Conseil «Agriculture et pêche» des 17 et 18 décembre. Les négociations se fondaient sur la proposition de la Commission relative aux taux admissibles de captures (TAC), présentée par M. Karmenu Vella, commissaire chargé de l’environnement, des affaires maritimes et de la pêche. L’accord de ce matin portera 59 taux admissibles de capture (TAC) au rendement maximal durable (RMD) en 2019 pour les stocks gérés par l’UE ou par l’UE et la Norvège, alors que seulement 5 stocks étaient à ce niveau de rendement en 2009. Près de 99 % des débarquements prévus dans la mer Baltique, la mer du Nord et l’Atlantique, qui font l’objet de conseils en matière de RMD et gérés exclusivement par l’UE, seront pêchés à des niveaux durables. Afin de mettre fin au gaspillage lié aux rejets, l’obligation de débarquement s’appliquera intégralement à toutes les flottes de pêche de l’UE à partir du 1er janvier 2019. Cela signifie que toutes les captures d’espèces commerciales réglementées embarquées à bord (y compris les prises accessoires) doivent être débarquées et imputées sur les quotas respectifs de chaque État membre. En outre, des progrès ont été réalisés en ce qui concerne la protection du stock d’anguilles, qui reste dans un état critique. Le commissaire Vella s’est félicité de ce résultat en ces termes: «L’année prochaine sera une année charnière pour la pêche européenne. Grâce aux efforts collectifs, la transition vers l’obligation de débarquement complète, qui débute le 1er janvier 2019, se fera en douceur. Nous continuons à progresser vers notre objectif de pêche durable d’ici 2020. Je tiens à remercier tout particulièrement nos pêcheurs pour leurs efforts considérables.» Les possibilités de pêche convenues aujourd’hui s’élèvent à plus de 5 milliards d’euros et profitent à plus de 50 000 pêcheurs. Étant donné que la taille de certains stocks halieutiques clés augmente, notamment pour le bar, l’églefin du Nord, la langoustine dans le Skagerrak/Kattegat, le merlu du nord et le chinchard du sud, la rentabilité du secteur de la pêche est estimée à 1,4 milliard d’euros pour 2018.

Communiqué de presse de la Commission Européenne




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